J’ai déclaré cette association en préfecture en 2014 suite à l’affaire du pauvre chat-martyre CARAMEL : Piégé, retenu en captivité et torturé. C’est le calvaire subi à l’automne 2013 par un chat de Brissac-Quincé(49), surnommé Caramel en raison de son pelage roux. Il n’est pas loin de midi, lorsque ce samedi 19 octobre, un serveur dans une pizzeria locale entend son patron visiblement excédé répéter avec obsession : « le chat roux, je vais bien finir par l’attraper ».

Pour arriver à ses fins, le restaurateur installe dans la cour à l’arrière de l’établissement une cage avec une trappe et un morceau de viande en guise d’appât. Le félin y restera prisonnier plusieurs jours sans qu’on ne lui soit jamais servi ni eau ni nourriture.

Pire, l’animal sera aspergé avec du déboucheur pour canalisations, ou soude caustique. Atroces souffrances. Il n’en aurait pas été à son premier ! Prévenus par les employés de l’établissement, les gendarmes de la commune interviennent. Le félin est aussitôt examiné par un vétérinaire. Le diagnostic est sans appel. Le chat était irrécupérable. Il souffrait énormément. Il n’y avait rien à faire pour lui. Le vétérinaire a donc pris la décision de l’euthanasie précise la SPA autonome du Maine et Loire.

La peine prononcée le mardi 4 Février par le tribunal correctionnel d’Angers est de seulement de 4 mois de prison avec sursis, 273€ pour la SPA et un euro symbolique à une association qui s’est portée partie civile. Autant ne dire RIEN !!!

Si c’est ça ce que la justice appelle une peine « exemplaire », on en est très loin et c’est inacceptable que cette justice française, ne prenne toujours pas en considération la souffrance animale, et le respect de l’animal.

La reconnaissance de la sensibilité des animaux et un euro symbolique, analyse également  Sonia Desmoulin-Canselier, docteur en droit privé et chargée de recherche au CNRS, avant de préciser : « est-elle suffisante ?  Tout dépend de ce que vous attendez d’un symbole. Peut-être fera-t-il progresser l’idée de la protection animale… » D’où cette manifestation du 21 Février. Aujourd’hui, c’est en effet le flou qui règne dans les textes législatifs et les tribunaux. Si le Code civil assimile les animaux à des biens meubles, le Code pénal prévoit, lui, une peine allant jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende en cas de maltraitance à l’égard d’un animal.

Quant aux tribunaux, ils s’en remettent bien souvent à la sensibilité des magistrats. En fait rien n’oblige un magistrat à se montrer ouvert sur la question. Actuellement, en cas de maltraitance, quatre plaintes sur cinq sont ainsi classées sans suite par les procureurs, selon Europe 1. (Propos tirés de la Presse et reproduits sur la toile par les internautes, visibles à tous sur les sites concernant Caramel). Pour un statut juridique, il faudra retoquer à la porte de l’Assemblée.

Bouleversée et désolée que ce jugement accompagné d’une manifestation locale n’ait pas été connus sur le plan National, J’ai voulu rendre les invisibles visibles ; d’où la création de l’Association NATIONALE PAR AMOUR DES CHATS : Puisque le chat est parait-il l’animal le plus aimé des français ; Tiens donc !…Alors servant nous en ! Nous sommes en nombre : 89% des Français sont favorables à une telle modification du Code civil, selon un sondage IFOP réalisé fin octobre pour 30 Millions d’amis.

A la même période, une vingtaine d’intellectuels, philosophes, écrivains, historiens et scientifiques français se sont également prononcés en ce sens. Il s’agit notamment des philosophes Michel  Onfray et Luc Ferry, de l’écrivain Erik Orsenna, de l’Académie française, de l’astrophysicien Hubert Reeves, président d’Humanité et Biodiversité, et de Matthieu Ricard, moine bouddhiste et docteur en génétique cellulaire. 89 % de 60 Millions=53 Millions ! Nous allons donc procéder  au recensement réel pour être officiel. Nous construisons ainsi un levier puissant. Avec lequel il faudra désormais compter !

Le Lobby des Défenseurs et Protecteurs des chats: Nous devons travailler main dans la main pour arriver à quelque résultat : l’ancienne méthode a prouvé qu’il en fallait une nouvelle!